Les Moldaves ont commencé à voter dimanche pour le second tour d’une élection présidentielle disputée entre le sortant prorusse Igor Dodon, qui prône la « stabilité », et sa rivale pro-européenne Maia Sandu, qui promet une lutte sans merci contre la corruption.
Petite ex-république soviétique roumanophone – amputée d’une partie de son territoire, la Transdniestrie, contrôlée par des séparatistes prorusses – la Moldavie balance depuis des années entre ambitions européennes et rapprochement avec Moscou.
« Aujourd’hui, vous avez le pouvoir de punir ceux qui vous ont volés, qui vous ont réduit à la misère et contraint de quitter votre maison », a-t-elle lancé à ses compatriotes après avoir voté à Chisinau, dans une allusion claire à son rival, visé par des accusations de corruption pendant son mandat.